Taxe 0 pour les hôtels 4 étoiles

Dix jours, c’est le temps qu’aura tenu la taxe sur les nuitées en hôtellerie de luxe. La taxe devait s’appliquer sur les factures supérieures à 200 euros la nuit. Cette taxe sur les nuitées à plus de 200 euros devait remplacer, en terme de recettes, l’abandon de la taxe sur les entrées des parcs d’attraction retirée suite à de fortes pressions des élus locaux des régions concernées, à un intense travail de lobbying de cette corporation, devant aussi les difficultés de son application compte tenu des accords que lient Eurodisney et l’Etat. Entrée en vigueur le 1er novembre, elle a été retirée le 10 novembre.

Après avoir rencontré le secrétaire d’Etat à la consommation, aux PME et à plein d’autres choses, Frédéric Lefebvre, les représentants de l’hôtellerie de luxe avaient indiqué que cette taxe était abandonnée. Il est amusant de voir que le même sous-ministre avait lequel ils se sont entretenus est le même qui a fondé le cabinet PIC Conseil, propriétaire de parts dans l’agence de lobbying “Domaines publics”. Or, Domaines publics, parmi les secteurs d’activité qu’ils représentent, travaille depuis quelques temps pour l’hôtellerie de luxe.

Pas de désaccord pour Accor

Le directeur général délégue d’Accor, Yann Caillère, était notamment à la manoeuvre pour éviter à son secteur d’activité cette taxe supplémentaire. Aidé en cela par le représentant du fonds d’investissement Eurazeo, Patrick Sayer, comme on le voit sur cette vidéo aux environs de 2’40 ».

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Une histoire de famille en fait, puisque qu’Eurazéo possède 8,9% d’Accor. Et de mettre en avant le désavantage compétitif de l’hôtellerie française et les questions d’emplois et de recettes touristiques liés.

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On connaît cette rengaine. Quand il s’agit de payer et participer par là à un effot national nécessaire pour redresser les comptes publics, nombreux sont ceux à demander à ne pas être dérangés. Sauf peut-être au Carlton de Lille où il semble que les responsables locaux de l’entreprise de BTP Eiffage, qui s’est portée partie civile, laissaient s’effeuiller de jolies demoiselles ou dames, on ne sait plus, dans l’idée de convaincre quelques notables de leur donner des marchés.

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